Volltext: Diplomatische Geheimakten aus russischen, montenegrinischen und sonstigen Archiven (Band II 1929)

cisions de la réunion des Ambassadeurs à Londres et de s’abstenir de 
toute action militaire dans le territoire attribué par la volonté des 
Puissances à l'Albanie. 
Ce point de vue du Gouvernement I. et R. est d’autant plus justifié 
que la réunion de Londres a déjà tenu compte, dans une mesure très 
large et au détriment de l’Albanie, des désirs formulés par la Serbie au 
sujet de la délimitation en question. 
L’Autriche-Hongrie ne saurait donc consentir en aucun cas à ce que 
la décision internationale sur les confins de l’Albanie fût modifiée 
ultérieurement en faveur de la Serbie. 
La dernière réponse donnée à ce sujet par le Gouvernement Royal 
Serbe à la Légation I. et R. est tout aussi peu satisfaisante que le con¬ 
tenu de la Notice remise au Ministère I. et R. des Affaires Etrangères 
par Monsieur le Ministre de Serbie. 
En effet l’ordre qui enjoint aux troupes serbes d’arrêter leur marche 
ne saurait être considéré comme suffisant. Il est indispensable aux yeux 
du Gouvernement I. et R. que le Gouvernement Serbe procède au rappel 
immédiat des troupes qui ont dépassé les frontières fixées par la réunion 
de Londres et qui occupent par conséquent des territoires faisant partie 
de l’Albanie. 
Le Gouvernement I. et R. se plaît à espérer que le Gouvernement 
Serbe ne tardera pas à procéder à l’évacuation intégrale du territoire 
albanais dans un délai de huit jours. 
Au cas contraire, le Gouvernement I. et R. se verrait à son grand 
regret dans la nécessité d’avoir recours aux moyens propres à assurer 
la réalisation de sa demande.» 
Nr. 871. 
Graf Berchtold an die k. u. k. Botschaften 
in Berlin, London, Paris, Rom und St. Petersburg.1) 
Telegramm. Wien, 17. Oktober 1913. 
Ich ersuche Euer usw., nachstehende Mitteilung der dortigen Regie¬ 
rung unter Hinterlassung einer Abschrift zur Kenntnis zu bringen: 
«Dès le commencement des hostilités entre les Etats balkaniques et la 
Turquie, l’Autriche-Hongrie, proche voisine des Balkans, a fait preuve 
de dispositions éminemment pacifiques. S’abstenant de toute immixtion 
dans les événements belliqueux et de toute aspiration à une acquisition 
territoriale, elle s’est bornée à coopérer avec les Puissances au rétablisse¬ 
ment de la paix et, en ce qui concerne l’Adriatique, à la création d’un 
Etat albanais. 
*) Österreichisches Rotbuch 1912, Nr.gi3, S.4^7. 
29 Boghitschewitsch, Serbien II. 
449
	        
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