dérant que les rapports juridiques entre elle et F Autriche-Hongrie sont
restés normaux, désire continuer à remplir envers la Monarchie voisine,
sur la base de la réciprocité, les devoirs de bon voisinage et à ¡entretenir
avec elle les relations dérivant des intérêts mutuels d'ordre matériel.
Le Gouvernement Royal est, par consequént, d’avis qu’il serait le
plus conforme, tant aux intérêts matériels des deux parties qu’aux liens
crées par le traité, signé l’année dernière, qui a déjà reçu la force de
la loi en Serbie, que les Gouvernements de la Monarchie soumettent à
l’approbation des Parlements de Vienne et de Budapest ce traité de
commerce quoique le délai prévu pour sa ratification ait déjà expiré.
L’acceptation de ce traité par les Parlements aurait en même temps
présenté le moyen le plus sûr pour éviter toute interruption des re¬
lations conventionelles. Son rejet par les Parlements aurait servi
soit à fixer un point de départ certain à des négociations éventuelles
en vue d’un nouveau traité, soit au contraire à faire constater que les
tendances des Parlements, avec leurs courants agraires, conseillent
d’abandonner en général toute idée de faire un traité au tarif conven-
tionel entre la Serbie et l’Autriche-Hongrie.
Au cas où l’Autriche-Hongrie, par suite de 1’insuffisance de temps
ou pour des raisons d’ordre parlementaire, n’aurait pu faire passer par
les Parlements, jusqu’au 18—3i mars, le traité de commerce que la
Serbie a conclu avec elle, le Gouvernement Royal se tiendrait prêt à
accepter si elle lui était proposée, une nouvelle application provisoire de
ce traité jusqu’à la date du 18—3i décembre de cette année.
Nr. 472.
Freiherr von Aehrenthal an Graf Forgach in Belgrad.r)
Telegramm: Wien, den i5. März 1909 (2. März a. St.).
Bei der Entgegennahme der serbischen Note seitens Herrn Simie habe
ich mich darauf beschränkt zu konstatieren, daß ihr Inhalt unbefrie¬
digend sei; ich habe hierbei darauf hingewiesen, daß der durch die
Überreichung unserer Note in Belgrad gemachte Schritt allgemein als
ein Entgegenkommen der k. und k. Regierung, von dem man eine Klä¬
rung der Situation erhofft habe, auf gef aßt worden sei; durch die ser¬
bische Antwort, welche unserer Frage vollständig ausweicht, wären je¬
doch die Chancen einer Verständigung zwischen Wien und Belgrad wie¬
der wenig günstig geworden.
1) Österreichisches Rotbuch 1909 . Nr. 139.
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