Volltext: Diplomatische Geheimakten aus russischen, montenegrinischen und sonstigen Archiven (Band II 1929)

envers le Monténégro fin décembre 1915. En octobre et novembre igiö, 
au moment de la débâcle serbe, monsieur Pachitch a conjuré le roi Nico¬ 
las d’envoyer ses troupes en Serbie pour protéger la retraite serbe. Le 
roi Nicolas* a dégarni ainsi le front de son pays et sauvé l’armée serbe. 
Une fois sauvés et l’armée serbe et son honneur militaire par les seuls 
Monténégrins, monsieur Pachitch en sûreté derrière les baïonettes mon¬ 
ténégrines a trahi l’armée monténégrine par l’intermédiaire d’un officier 
serbe sans honneur, qu’il avait élévé dans son école politique immorale, 
le colonel Pétar Péchitch. Je vous ai fait voir les documents originaux, 
signés par le colonel Péchitch et prouvant sans réplique sa trahison. 
Ne voulant pas croire a tant de monstruosité, vous les avez fait examiner 
et traduire par des hommes de métier et vous avez ainsi de vos propres 
yeux vu «le crime sans pareil dans l’histoire, qui vous a, dites vous*, 
ôté le sommeil pendant trois jours et trois nuits. A monsieur Pachitch 
il ne faut rien croire.- Quand il jure et quand il nie le plus, ce qu’il 
ment le plus. Il voulait cette guerre et il l’a provoqué. ; Il opérait 
tranquillement, car il avait la promesse du secours russe en cas d’agres¬ 
sion de la part de l’Autriche. Il ne lui resta plus que de trouver le 
Casus belli. Pour cela il a fait assassiner l’héritier du trône austro- 
hongrois par des sujets austro-hongrois, que lui, monsieur Pachitch, 
payait dans ce but. Il a ainsi réussi a tromper l’honneteté et la naiveté 
légendaire russe, qui le croyant incapable d’une telle perfidie, a cru de 
bonne foi à l’agression autrichienne. Un jour arrivera où les conjurés 
eux-mêmes vous avoueront que monsieur Pachitch a été le chef de la 
conjuration. Il faut attendre. Nous saurons tout. Vous verrez que 
monsieur Pachitch a été le malheur de l’Europe. Croyez, très honoré 
Monsieur, à mes sentiments dévoués et à ma reconnaissance pour la 
sympathie que vous portez à ma patrie. 
P. Plamenatz. 
Nr. 978. 
Brief König Nikolaus an Präsident Wilson anläßlich 
seiner Anwesenheit in Paris 
vom i4. Mai 1919. 
Très cher et grand ami. 
Une grave et impérieuse nécessité pour moi me met en posture de 
contrevention contre toutes les règles du protocole et les conventions 
établies. 
Au débarcadère même du Grand Homme de la victoire et de la paix 
du monde je viens un des premiers, solliciteurs de sa justice et de sa 
protéction. 
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