«Messieurs, jai reçu lundi dernier 22 juillet (4 août) de la part de
S. E. le Ministre d’Autriche-Hongrie à Bucarest, la communication que
la Monarchie Austro-Hongroise, quelle que soit la décision de notre Con¬
férence sur Cavalla, se réserve de soumettre ce point aussi à une ré¬
vision, étant donné qu’il appartient à T ensemble des questions sur les¬
quelles rAutriche-Hongrie s’est réservé le droit de révision.
Deux jours après, le 24 juillet (6 août) avant que tous les délégués
des Etats représentés ici soient tombés d’accord sur les points principaux
de leur différend, S. E. le Ministre de Russie à Bucarest m’a informé
«que le Gouvernement Impérial, ayant appris que la question de Ca¬
valla risque de compromettre le succès des travaux de la Conférence,
déclare qu’il se réserve la liberté de réviser, conjointement avec les autres
Puissances, les décisions qui seraient prises par la Conférence».
Nr. 836.
Graf Szécsen an Graf Berchtold.x)
Telegramm. Paris, 9. August 1910.
Herr Pichón wiederholte mir heute, daß er persönlich gegen jede
Einmengung der Mächte sei. Sollte Europa mit der Frage doch befaßt
werden, so werde er aus Solidaritätsgefühl sich nicht weigern, an Be¬
sprechung teilzunehmen. Er könne mir aber schon jetzt sagen, daß er
mit aller Entschiedenheit für unveränderte Anerkennung der
Bukarester Beschlüsse eintreten werde und Grund habe zu
glauben, daß auch andere Großmächte seine diesbezüglichen Ansichten
teilen.
Französische Regierung müsse mit der sehr entschieden auftretenden
öffentlichen Meinung rechnen, welche nur endlichen Abschluß der Krise
wolle und nicht viel frage, ob der Vertrag gut oder schlecht.
Nr. 837.
M. de Manneville, Chargé d’affaires de France
à Berlin
à M. Pichón, Ministre des Affaires étrangères.2)
1 Berlin, le 9 août 1913.
Le Sous-Secrétaire d’Etat m’a assuré que, dans la pensée du Gouver¬
nement allemand, l’Europe devait accepter telle quelle la
*) Österreichisches Rotbuch 1912, Nr. 798, S. 4oo.
2) Livre Jaune 1912, II, Nr. 466.