Die digitale Landesbibliothek Oberösterreich

nem Hinweis, daß Serbien nach dem Ägäischen Meer weitgehende Aus¬ 
dehnung zugestanden werden könne, setzte Herr Wesnitsch das Argu¬ 
ment entgegen, nach dem Ägäischen Meer sei die Ausdehnung für Ser¬ 
bien ausgeschlossen, da es bei Bildung eines serbischen „couloirs“ zwi¬ 
schen das zukünftige Bulgarien und Griechenland eingeklemmt sein 
würde. „Also schon jetzt innerhalb des Balkanbundes Mißtrauen,“ ent- 
gegnete ich ihm. 
Ich habe Herrn Wesnitsch keinen Zweifel darüber gelassen, daß es 
aussichtslos sei, von uns zu erwarten, daß wir uns in der Stellungnahme 
zu der serbischen Ausdehnungsfrage von den uns verbündeten Mächten 
trennen würden, die nun einmal aus guten Gründen die territoriale 
Ausdehnung Serbiens nach der Adria auf Kosten Albaniens nicht zu¬ 
zugeben gewillt seien. Serbien könne nicht auf die Sympathien der frie¬ 
densliebenden Mächte rechnen, wenn es wiederum das frevelhafte Spiel 
aufnehme, mit seiner Megalomanie einen schweren Konflikt heraufzu¬ 
beschwören. 
v. Schoen. 
Nr. 684. 
Conversation entre l’Ambassadeur d’Allemagne 
à Paris et le Directeur des Affaires politiques.1) 
8 novembre 1912. 
L’Ambassadeur d’Allemagne est venu me voir pour me parler, à titre 
privé, de la crise balkanique. 
Je lui ai fait observer que le Président du Conseil était présent au 
Quai d’Orsay et pourrait sans doute le recevoir; mais M. de Schoen à 
répondu que, n’ayant pas d’instructions pour s’entretenir avec M. Poin¬ 
caré, il préférait se borner à me demander quelques renseignements et 
à me donner son impression personnelle. 
«On est fort ému, à Berlin, m’a-t-il dit, par l’attitude que le Gouver¬ 
nement serbe vient de prendre dans la question de l’accès à l’Adriatique. 
Le Chargé d’affaires de Serbie! a déclaré à M. de Kiderlen que la Russie 
a promis au Gouvernement serbe son appui contre l’Autriche pour lui 
assurer un port sur l’Adriatique. Est-ce-exact?» 
J’ai répondu: «M. Vesnitch m’a dit hier que le Gouvernement serbe 
avait appris, par une Puissance amie, que l’Autriche n’admettrait pas 
l’accession territoriale de la Serbie à l’Adriatique; il n’a même pas fait 
allusion à une promesse d’appui. Quant aux intentions véritables du 
Gouvernement russe, je les ignore; je sais seulement que l’accession 
1) Livre Jaune 1912, I, Nr. 246. 
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