Die digitale Landesbibliothek Oberösterreich

Nr. 668. 
M. Raymond Poincaré, Président du Conseil, Ministre 
des Affaires étrangères, aux Ambassadeurs de France 
à Berlin, Vienne, Rome.1) 
Paris, le 3o octobre 1912. 
La rapidité avec laquelle s'accomplissent les événements de la guerre 
balkanique m'autorise à penser que la médiation, au principe de laquelle 
toutes les Puissances ont acquiescé, ne saurait être retardée longtemps. 
D'autre part, les succès jusqu’à ce jour par les armées alliées ont sen¬ 
siblement modifié les conditions dans lesquelles les Puissances avaient 
d’abord songé à exercer leur action pacificatrice. 
Aussi, en raison des redoutables problèmes qui se posent présentement 
devant l’Europe, je crois indispensable que les Puissances affirment 
l’esprit d’impartialité et de désintéressement qui doit pré¬ 
sider à leur œuvre commune et dont dépend, selon moi, tout le succès 
de leur effort. 
En conséquence, d’accord avec la Russie et l’Angleterre, je vous prie 
de soumettre d’urgence au Gouvernement près duquel vous êtes accrédité 
la proposition ci-après: 
«Les Puissances, reconnaissant que l’heure approche où elles pourront 
exercer leur médiation entre les belligérants de la péninsule balkanique, 
et continuant de placer au premier rang de leurs préoccupations le 
maintien de la paix européenne, déclarent qu’elles s’appliqueront à leur 
œuvre commune dans un esprit d’absolu désinteréssement.» 
Raymond Poincaré. 
Nr. 669. 
Der Staatssekretär des Auswärtigen Amtes von Kider- 
len an den Botschafter in Wien von Tschirschky.* 2 3)8) 
Eigenhändiges Konzept. 
Telegramm. Berlin, den 3i. Oktober 1912. 
Nr. 126. 
Der kaiserliche Botschafter in Paris telegraphiert4) : 
„Herr Poincaré läßt heute unter Betonung Einvernehmens mit Ru߬ 
*) Livre Jaune 1912, I., Nr. 210. 
2) Die große Politik Bd. 33, Nr. 12307, S. 261. 
3) Das gleiche Telegramm erging unter Nr. 173 nach Rom; es enthielt im An¬ 
schluß an die Mitteilung des Pariser Telegramms noch die Bemerkung: „Herr Cam- 
hon hat hier ziemlich deutlich durchblicken lassen, daß Vorschlag gegen Österreich- 
Ungarn gerichtet sei, und nur einen schwachen Versuch eines Hinweises auf England 
gemacht.“ 
4) Telegramm Nr. 329 vom 3i.Oktober. 
275