Volltext: Band II. (II. / 1919)

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Que les Hautes Puissances veuillent bien 
accueillir cette profession solennelle avec autant 
de sérieux et d’intérêt qu’elle est faite avec 
loyauté et franchise. Il nous incombe de deman¬ 
der que ce fardeau soit rendu supportable. Le 
peuple autrichien allemand ne veut que vivre: 
donnez-lui la sécurité qu’il le pourra! 
Se basant sur les dispositions du Chapitre 
„Réparations“ les Etats vainqueurs seraient en 
état d’imposer à la République autrichienne alle¬ 
mande, vaincue et mutilée, des paiements dans 
une mesure indéterminée. Nous nous rendons 
compte combien serait vaine, en ce moment, 
toute protestation contre ces dispositions, inspirées 
par la méconnaissance des principes mêmes de 
notre situation juridique. 
Mais il nous est tout à fait impossible de 
réaliser la condition qui nous oblige à livrer, au 
cours des mois qui vont suivre, vaches laitières 
et autre bétail, alors que Vienne et les autres 
villes de l’Autriche Allemande sont dépourvues 
de viande et de lait au point que les enfants y 
périssent et que M. Hoover, pour sauver une 
partie au moins de ces enfants, a dû prendre la 
généreuse initiative d’une action destinée à les 
nourrir de lait condensé. 
Nous devons nous résigner à être placés 
sous le contrôle financier des Grandies Puissances 
et ne pouvons nous borner qu’à exprimer l’espoir 
que la Commission des Réparations usera, à notre 
égard, des ménagements que comporte notre situa¬ 
tion désespérée et aussi qu’elle nous accordera 
les crédits nécessaires à l’acquisition de vivres et 
de matières premières. Toutefois, nous ne pouvons 
manquer d’attirer, avec l’insistance voulue, l’atten¬ 
tion de la Haute Conférence de la Paix sur le 
fait que plusieurs clauses des Conditions de Paix 
rendent, à l’avance, impossible à la Commission 
des Réparations l’accomplissement de sa tâche. 
Si notre vie économique doit être soumise au 
contrôle de cette Commission, il est indispensable 
que lui soient attribués les pouvoirs nécessaires 
en tout ce qui concerne les conditions écono¬ 
miques et financières du Traité. Nous proposons 
par conséquent d’ajouter à l’Article 193, identique 
dans sa rédaction actuelle à la disposition analogue 
du Traité de Paix avec l’Allemagne, l’amendement 
suivant, destiné à préciser l’idée y contenue: 
„Au delà des biens et ressources formant 
l’objet du privilège établi au premier alinéa, 
l’Autriche Allemande ne > sera pas tenue respon¬ 
sable des réparations et charges y mentionnées. 
Les obligations résultant pour les ressortis¬ 
sants autrichiens allemands des accords inter¬ 
nationaux désignés au premier alinéa seront 
Wir bitten die hohen Mcichte, dieses Ein- 
bekenntnis so ernst zu nehmen, als es offenherzig 
gegeben ist: es ist geradezu unsere Pflicht, zu fordern, 
datz diese Bürde ertraglich gemacht werde. Wir 
wollen nichts als leben — geben ©te uns die 
Gewitzheit, datz wir es auch konnen werden. 
Der Verstümmelten deutschosterreichischen Re- 
publik konnen auf Grund des Abschnittes „Repa- 
rationen" Zahlungen in unbestimmtem Matze auf- 
erlegt werden. Wir halten es fur Vergeblich, uns 
jetzt gegen diese unsere Rechtstellung grundsatzlich 
verkennenden Bedingungen zu wehren. 
ynmoglich ist es uns, in den nachsten Mo- 
naten Milchkühe und anderes Vieh zu liefern; 
Mien und die anderen Stadte Deutschosterreichs 
haben weder Fleisch noch Milch, so datz die Kinder 
hinsterben und Mr. Hoover in grotzherziger Weise 
eine Aktion eingeleitet Hat, um wenigstens einem 
Teile der Kinder Kondensmilch zu verschaffen. 
Wir müssen uns dareîn fügen, datz wir unter 
die finanzielle Kontrolle der Grotzmachte ge- 
stellt werden und konnen nur der Erwartung Aus- 
druck geben, datz die Reparationskommission uns 
mit der durch unsere verzweifelte Lage gebotenen 
Schonung behandeln und die notwendigsten Kredite 
Zur Beschaffung von Lebensmitteln und Rohstoffen 
einraumen wird. Mit aller Entschiedenheit müssen 
wir aber darauf hinweisen, datz durch mehrere in 
den Friedensbedingungen enthaltene Bestimmungen 
der Reparationskommission die Erfüllung ihrer 
Aufgaben im voraus unmoglich gemacht wird. 
Wenn unser Wirtschaftsleben unter die Kontrolle 
dieser Kommission gestellt wird, ist es notwendig, 
datz fie in bezug auf allé wirtschaftlichen und 
finanziellen Friedensbedingungen die notwendigen 
Machtvollkommenheiten besitze. Wir beantragen 
daher, zu dem ans dem deutschen Friedensvertrag 
entnommenen Artikel 193 folgenden Zusatz, der den 
in diesem Artikel enthaltenen Gedanken prâzisiert: 
„Über den Besitz und die Einnahmsquelle 
hinaus, die den Gegenstand der im ersten Absatz 
festgestellten Haftung bilden, ist Deutschosterreich für 
die bezeichneten Wiedergutmachungen und die Lasten 
nicht verantwortlich. 
Die Verpflichtungen, die sich für die Staats- 
bürger Deutschosterreichs aus den im ersten Absatz 
genannten internationalen Vertrâgen ergeben, sind
	        
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