Volltext: Band II. (II. / 1919)

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dû être éteints. L’industrie des matérieux de 
construction qui, au cours de l’été écoulé, 
aurait pu occuper un grand nombre d’ouvriers 
sans travail, a été, par suite de la disette de 
charbon, condamnée au chômage; les effets de 
cet état de choses ont été d’autant plus sensibles 
que l’industrie du bâtiment a subi, en général, 
un arrêt complet par suite de l’absence desdits 
matériaux. 
Des députations d’ouvriers se présentent 
continuellement à l’Office du charbon en y 
réclamant de la houille pour les entreprises où 
ils sont employés et dans lesquelles, ils veulent 
reprendre le travail. Incapables de comprendre 
que leur désir de travail puisse être paralysé par 
le manque du charbon nécessaire, ils menacent 
de se le procurer par la violence en arrêtant, 
sur la voie, les transports en marche ou bien 
en le saisissant dans les entreprises voisines, 
moins importantes à leur avis. 
L’agriculture, de son coté, n’est pas moins 
durement frappée que l’industrie par la disette 
de charbon. Elle a un besoin urgent de charbon 
pour le battage et l’insuffisance de combustible 
fourni, à cet effet, aux entreprises agricoles aura 
les conséquences les plus désastreuses pour notre 
ravitaillement dont les conditions sont, déjà, si 
pitoyables. La Basse-Autriche, à laquelle 3000 
tonnes avaient été promises pour le battage, 
n’en a pu obtenir en réalité que 337. 
La situation de Vienne, enfin, est la plus 
déplorable qu’on puisse imaginer. Le besoin 
journalier de cette ville est de 9600 tonnes en 
été et de 12.000 en hiver; or, les arrivages du 
mois dernier s’élevèrent à peine à une moyenne 
de 3200 tonnes par jour, c’est à dire pas même 
au tiers de la quantité nécessaire en été. Il 
semble donc évident qu’on ne peut songer à 
surmonter les difficultés qui surgiront dans la 
saison froide si l’on ne réussit pas à accumuler, 
dès l’été, les réserves indispensables pour l’hiver. 
Car, même si les quantités, nécessaires à cet 
effet étaient en réalité rendues disponibles pour 
l’importation en automne, l’insuffisance de nos 
moyens de transport ne permettrait pas de les 
faire parvenir en Autriche Allemande ni, à plus 
forte raison, d’en effectuer la distribution à 
l’intérieur; la moindre interruption du trafic 
aboutirait fatalement à une crise des plus graves. 
L’importation des provisions destinées à l’hiver 
devrait, par conséquent, commencer immédiatement 
si l’on veut prévenir une catastrophe; car un 
retard, ne fût-il que de quelques jours, conduirait 
à uü désastre. Les chiffres des réserves actuelles, 
en comparaison à celles de l’année dernière, sont 
indiquées par le tableau suivant: 
stellen. Die Baumaterialienindustrie, welche im Sommer 
GelegenHeit gehabt hatte, einer grohen Anzahl 
Arbeitsloser Beschaftigung zu bieten, war infolge 
Kohlenmangels zum Stillstand gekommen, was um so 
hartere Rückwirkungen hatte, als durch den hierdurch 
verursachten Mangel an Baumaterialien auch die 
Bautàtigkeit inr allgemeinen ruhen muhte. 
Im Kohlenamte sprechen unzahlige Male Ab- 
ordnungen von Arbeitern vor, die Kohle für die 
Betriebe verlangen, in denen sie beschaftigt sind, in 
denen sie arbeiten wollen. Sie konnen kaum be- 
greifen, dah ihr Arbeitswille durch Mangel an 
Kohle gehemmt werden soll, sie drohen zur Selbst- 
hilfe zu greifen, um Kohle ans der Bahnstrecke aufzu- 
halten oder benachbarten ihnen minder wichtig 
erscheinenden Betrieben wegzunehmen. 
Aber ebenso schwer wie die Industrie wird 
die Landwirtschaft durch den Kohlenmangel betroffen. 
Sie benotigt dringend Kohle für Druschzwecke und 
die unzureichende Belieferung der landwirtschaftlichen 
Betriebe mit Druschkohle wird von den schwersten 
Folgen für unsere ohnehin so traurigen Ernahrungs- 
verhaltnisse begleitet sein. Niederosterreich wurden 
an Druschkohle 3000 Tonnen zugesagt; angeliefert 
wurden hiervon 337 Tonnen. 
Die Lage Wiens ist die trostloseste, die wan 
sich denken kann. Wien Hat einen Tagesbedarf von 
9600 Tonnen im Sonrmer und 1200 Tonnen im 
Winter. Der Kohleneinlauf betrug aber im letzten 
Monate im Tagesdnrchschnitt nicht einmal 3200 
Tonnen, also nicht einmal ein Drittel des sommer- 
lichen Bedarfes. Nun ist aber nicht daran zu denken, 
den Winter zu überstehen, \ wenn nicht schon im 
Sommer die Bevorratigung für den Winter erfolgen 
kann. Denn wenn auch der Winterbedarf etwa im 
Herbst durch die Einfuhr faktisch sichergestellt wird, 
konnte mit den geringen uns zur Berfügung stehen- 
den Transportmitteln weder Zufuhr nach Deutsch- 
osterreich noch die Berteilung im Jnlande bewirkt 
werden, ja, die geringste Verkehrsstorung auf den 
Bahnen mühte zu einer Katastrophe führen. Die 
Anlieferung des Wintervorrates muh daher sofort 
geschehen, wenn die Katastrophe vermieden werden 
soll, und eine auch nur nach Tagen zahlende Ber- 
zogerung muh zum Verhangnis werden. Ein Ver- 
gleich der Vorratswirtschaft im Vorjahre mit der 
diesjahrigen Lage gibt folgendes Bild:
	        
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