Volltext: Band II. (II. / 1919)

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droit public et constitutionnel de la vieille 
Autriche, tout en reconnaissant formellement 
l’égalité de toutes les différentes nations, n’en 
était pas moins régi — tout comme dans la 
plupart des Etats constitutionnels — par le prin¬ 
cipe de la majorité parlementaire. Dans le chapitre 3 
on établit que — contrairement à la thèse 
d’après laquelle une partie des dettes de guerre 
aurait été contractée d’une façon illégale — tous 
les emprunts de guerre reposent sur des bases 
constitutionnelles. Le chapitre suivant traite du 
caractère économique des dettes de guerre, après 
quoi l’on développe que le produit des emprunts 
a été employé d’un façon qui ne favorisait aucune 
des nations. En présence des articles de journaux 
et d’autres publications qui voudraient conseiller 
la répudiation des dettes du guerre en tout ou 
en partie, le 6e chapitre de notre travail expose 
les conséquences économiques qu’entraînerait une 
telle attitude. Le chapitre suivant traite de la 
subrogation dans les dettes publiques selon le 
Droit des Gens et la pratique internationale. Dans 
le 8e chapitre enfin, l’on arrive à la plus impor¬ 
tante des conclusions, à savoir que l’Autriche 
Allemande est disposée à prendre à sa charge la 
quotepart de la dette de l’ancienne Autriche, 
proportionnée à son territoire et à sa population, 
à condition que les autres Etats en fassent autant. 
Chapitre 1er. 
Les bases juridiques. 
La question du système des dettes publiques ^ 
de l’Autriche Allemande n’est pas seulement un 
problème purement financier; elle ne peut être 
résolue, au contraire, que par celui qui possède 
une connaissance approfondie de l’évolution juri¬ 
dique et politique de la Monarchie austro-hon¬ 
groise pendant les dernières décades de son 
existence. Jusqu’à l’année 1867 la Monarchie était 
un Etat unique, administré par un gouvernement 
central. Les dettes publiques contractées jusqu’alors 
avaient par conséquent un caractère absolument 
uniforme: c’était toujours l’Empire l’Autriche 
d’alors qui figurait comme débiteur. Mais après 
la malheureuse campagne contre la Prusse le 
Souverain dut faire droit aux revendications poli¬ 
tiques des pays hongrois; l’Etat unique et cen¬ 
traliste fut alors remplacé par le dualisme, re¬ 
posant sur des lois constitutionnelles. Désormais 
l’Empire d’Autriche se composait de deux États 
complètement indépendants l’un de l’autre : 
l’Autriche (les Royaumes et les Pays représentés 
au Reiclisrat) et la Hongrie (les Pays de la 
Couronne Hongroise). L’unité économique, tant 
territoriale que douanière, fut l’objet d’une con¬ 
vention entre partis, renouvelée à l’ordinaire de 
dix ans à dix ans; en dehors de cela l’Autriche 
reich bei Rechtsgleichheit ber Angehorigen aller 
Nationen wie in fast allen anderen konstitntionellen 
Staaten vom MajoritatsPrinzipe beherrscht war. Jm 
dritten Abschnitt wird gegenüber der Auffassung, als 
wâre ein Teil der Kriegsschulden ungesetzlich zustande 
gekommen, der Nachweis erbracht, dah allé Kriegs¬ 
schulden eine verfassungsrechtliche Grundlage haben. 
Der nachste Abschnitt erlantert den okonomischen 
Charakter der Kriegsschulden; an ihn schlieht sich 
eine Darstellung über die allen Nationen vüllig 
gleichmahige Verwendung der Anleihenserlüse. 
Gegenüber den Gelegentlich in Zeitnngen und 
anderen üffentlichen àherungen gemachten An- 
regungen, die Kriegsschulden oder Teile von ihnen 
abzuleugnen, legt der sechste Abschnitt die wirt- 
schaftlichen Folgen der Schuldableugnung dar. Jhm 
solgt sodann ein Abschnitt, in dent die Sukzession 
in Staatsschulden nach Volkerrecht und Staaten- 
praxis besprochen wird, um un achten Abschnitt zur 
wichtigsten Folgerung zu gelangen, dah Deutsch- 
osterreich bereit sei, den ans sein Staatsgebiet und 
sein Staatsvolk entfallenden Teil der Schulden des 
alten Staates Üsterreich zu übernehmen, salls auch 
die anderen Staaten Gleiches zu tun bereit sind. 
I. Kaxitel. 
Die rechklichen Grundlagen. 
Das Problem des Staatsschuldenwesens 
Deutschosterreichs ist kein rein finanzielles, es setzt 
vielmehr eine ziemlich genaue Kenntnis der recht- 
lichen und politischen Entwicklung der osterreichisch- 
ungarischen Monarchie wahrend der letzten Jahr- 
zehnte voraus. Bis zum Jahre 1867 war die 
Monarchie ein zentral regierter Einheitsstaat. Die 
bis dahin entstandenen Staatsschulden waren voll¬ 
kommen einheitlich, das heiht, das damals bestan- 
dene Kaisertum Üsterreich war das mit Schuldner- 
eigenschaft ausgestattete Rechtssubjekt. Nach dem 
unglücklichen Feldzuge gegen Preuhen muhte aber 
der Monarch den politischen Bestrebungen der unga- 
rischen Landergebiete Rechnung tragen und an die 
Stelle des zentralistischen Einheitsstaates trat ans 
konstitutioneller Grundlage die dualisüsche Staats- 
form. Das Kaisertum 6sterreich gliederte sich danach 
in zwei voneinander vollkommen gesonderte Staaten: 
in Üsterreich (die im Reichsrate vertretenen Konig- 
reiche und Lânder) und in Ungarn (die Lânder der 
ungarischen Krone). Die Einheit der Volkswirtschast, 
des Wirtschastsgebietes und der Zollgrenze war 
vertragsmahig ans jeweils zehn Jahre festgestellt; 
darüber hinaus waren aber êsterreich und Ungarn 
staatswirtschaftlich vollkommen selbstcndige Staaten 
mit allen Funktionen der selbstandigen Staats-
	        
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