Section ÎL Navigation* Chapitre I. Liberté de navigation. Article 290. Les ressortissants des Puissances alliées et associées, ainsi que leurs biens, navires et bateaux, jouiront, dans tous les ports et sur les voies de navigation intérieure de l’Autriche, d’un traitement égal, à tous égards, à celui des ressortissants, des biens et des navires et bateaux autrichiens. En particulier, les navires et bateaux de Tune quelconque des Puissances alliées et asso¬ ciées seront autorisés à transporter des marchan¬ dises de toute nature et des passagers à desti¬ nation ou en provenance de tous ports ou loca¬ lités situés sur le territoire de l’Autriche auxquels les navires et bateaux autrichiens peuvent avoir accès, à des conditions què ni seront pas plus onéreuses que celles appliquées dans le cas de navires et bateaux nationaux; ils seront traités sur le pied d’égalité avec les navires et bateaux nationaux, en ce qui concerne les facilités et charges de ports et de quai de toute sorte, y compris les facilités de stationnement, de chargement et de déchargement, les droits et charges de tonnage, de quai, de pilotage, de phase, de quarantaine et tous droits et charges analogues, de quelque Nature qu’ils soient, perçus au nom et au profit du Gouvernement, de fonctionnaires publics, de particuliers, de corporations ou ¿’établissements de quelque espèce que ce soit. Au cas ou l’Autriche accorderait à l’une quelconque des Puissances alliées et associées ou à toute autre Puissance étrangère, un traite¬ ment préférentiel, ce régime sera étendu sans délei et sans conditions à toutes les Puissances alliées et associées. si ne sera apporté à la circulation des personnes et des navires et bateaux d’autres entraves que celles résultant des dispositions re¬ latives aux douanes, à la police, aux prescrip¬ tions sanitaires, à l’émigration ou à ¡’immigration, ainsi qu’à l’importation ou à l’exportation des marchandises prohibées. Ces dispositions, raison¬ nables et uniformes, ne devront pas entraver inutilement le trafic. 191 Abschnitt II. Schiffahrt. Kapitel I. Freiheit der Schiffahrt. Artikel 290. Die Staatsangehörigen der alliierten und asso¬ ziierten Mächte genießen ebenso wie ihr Eigentum, ihre Schiffe und Boote in allen österreichischen Häfen und auf allen österreichischen Binnenwasserstraßen in jeder Hinsicht die gleiche Behandlung wie die österreichischen Staatsangehörigen, Güter, Schiffe und Boote. Insbesondere sind die Schiffe und Boote jeder alliierten und assoziierten Macht berechtigt. Waren jeder Art und Reisende von und nach allen Häfen oder Plätzen Österreichs, zü denen die österreichischen Schiffe und Boote Zugang haben, zu keinen un¬ günstigeren Bedingungen zu befördern als sie bei Schiffen und Booien des Landes zur Anwendung gelangen. Sie sind auf dem Fuße der Gleichberech¬ tigung nnt den Schiffen und Boote» des Landes zu behandeln, soweit es sich um Benutzung der Hafen- und Ladestraßeneinrichtungen sowie um Hafen- und Ladestraßenabgaben jeder Art handelt. Es fallen darunter die Anlege-, Lade- und Löschungsein- richtungen, die Tonnengelder und -gebühren, die Ladestraßen-, Lotsen-, Leuchtturm-, Quarantäne- und alle ähnlichen Abgaben und Gebühren aller Art, die im Namen und für Rechnung der Regierung oder im Namen und für Rechnung von öffentlichen Beamten, Privatpersonen, Körperschaften oder Anstalten aller Art erhoben werden. Gesteht Österreich irgendeiner alliierten und assoziierten oder irgendeiner anderen fremden Macht eine Borzugsbehandlung zu, so tritt diese Behand¬ lung unverzüglich und bedingungslos für alle alli¬ ierten und assoziierten Mächte in Kraft. ) Der Personen- und Schiffsverkehr unterliegt keinen anderen Beschränkungen als denen, die sich aus den Zoll- und Polizeivorschriften, aus den Vor¬ schriften über das Gesundheitswesen, sowie über Aus- und Einwanderung, endlich aus Ein- und Ausfuhrverboten ergeben. Solche Bestimmungen müssen billig und einheitlich sein und dürfen den Handel nicht unnötig behindern.