Volltext: Le 11 novembre

plus le Paris des sombres nuits où mugissaient 
les sirènes, des tristes jours où les obus des pièces 
à longue portée venaient de cent kilomètres 
tuer les femmes et les enfants au milieu de leurs 
occupations, de leurs prières ou de leurs jeux. 
La ville se sentait tressaillir au doux frisson de 
la victoire, maintenant acquise. 
Retiré au fond de sa voiture, que ne distinguait 
aucun autre signe qu’un menu fanion tricolore, 
le Maréchal jouissait inaperçu de ce spectacle 
qui lui réchauffait le cœur. 
L’heure étant encore matinale, le Comman¬ 
dant en chef des Armées alliées passa d’abord 
chez lui. Il avait hâte de se recueillir avec les 
siens dans la joie de l’heure présente, pour donner 
avec eux une pieuse pensée à ceux qu’ils avaient 
perdus dans les premiers combats, et remercier 
Dieu que leurs sacrifices, comme ceux de tous 
les autres foyers, eussent assuré le succès de la 
lutte et l’indépendance de la France. C’était 
jour de marché dans l’avenue que sa famille 
habitait alors. Lorsqu’il sortit pour se rendre 
auprès du Président du Conseil, le bruit de sa 
présence s’était répandu en même temps qu’était 
connue la nouvelle de la cessation prochaine des 
hostilités. La foule des marchands et de leurs 
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