Die digitale Landesbibliothek Oberösterreich

3. Alles andere Gebiet gilt als strittig und ist zu untersuchen. 
4. Um Charakter und Bestand der Bevölkerung zu bestimmen, wird 
die Kommission verpflichtet, Angaben über Sprache, Religion und 
Sitten der Bevölkerung zu sammeln und diese auch über ihre eigenen 
Wünsche zu befragen. 
Außerdem wird die Kommission verpflichtet, bei Bestimmung der 
Grenze mit topographischen Eigentümlichkeiten und mit der Notwen¬ 
digkeit zu rechnen, die wirtschaftlichen Bedürfnisse der Sieger zu be¬ 
friedigen. 
Fragen Sie Paschitsch ganz vertraulich nach seiner 
Ansicht über die Richtung, die wir der Grenzfrage geben 
sollen, wobei jedoch dem auf geführten Plan nicht der Charakter eines 
offiziellen Vorschlags gegeben werden darf. Telegraphieren Sie danach 
ins Ministerium und an den Botschafter in London. 
Sasonow. 
Nr. 766. 
M. Georges Louis, Ambassadeur de France 
à Saint-Pétersbourg, à M. Jonnart, Ministre des 
Affaires étrangères, b 
Saint-Pétersbourg, le 9 février 1918. 
La réponse de l’Empereur Nicolas à la lettre de l’Empereur François- 
Joseph a été remise hier au Prince de Hohenlohe. M. Sazonoff m’a 
dit que, le soir même, il en avait télégraphié la teneur à l’Ambassadeur 
de Russie à Paris, qui a dû vous la communiquer. 
L’Autriche et la Russie se sont maintenues sur leurs positions respec¬ 
tives. La première a fait entendre de nouveau qu’elle ne laisserait pas 
s’édifier à sa frontière sud un grand Etat slave, la seconde a rappelé 
qu’elle n’abandonnerait pas les intérêts slaves «dont elle a le dépôt». 
Si les lettres échangées entre les Souverains n’ont rien éclairci, les con¬ 
versations de M. Sazonoff avec le Prince de Hohenlohe ont, au contraire, 
conduit à quelques précisions. 
Le Prince n’a pas dissimulé que les préparatifs militaires de l’Autriche 
avaient eu pour principal but de parer au danger serbe, consi¬ 
déré comme danger intérieur et il a ajouté: «Voici ce qui a 
été fait: nous avons en réalité mobilisé deux corps d’armée en Bosnie et 
en Herzégovine et nous en avons renforcé cinq autres sur le Danube et 
en Galicie. Après la paix, nous laisserons subsister les renforcements 
mais nous démobiliserons. L’agitation serbe nous empêche de démobiliser 
plus tôt.» 
!) Livre Jeaune 1912, II, Nr. io4- 
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