gegen den gemeinsamen Feind die Armeen der mit Bulgarien verbünde¬
ten Balkanstaaten, Serbien, Griechenland und Montenegro, und in die¬
sem Kampfe des Kreuzes gegen den Halbmond, der Frei¬
heit gegen die Tyrannei, werden wir die Sympathien aller derer
haben, welche die Gerechtigkeit und den Fortschritt lieben. (?!) Möge,
gestützt auf diese Sympathien, der tapfere bulgarische Soldat der Helden¬
taten seiner Väter und Ahnen eingedenk sein und der Tapferkeit seiner
russischen Lehrer und Befreier; möge er von Sieg zu Sieg eilen.“
In Schultheß’ Europäischem Geschichtskalender, Jahrg. 1912, S. 469
heißt es: „Nach einem Bericht des belgischen Gesandten in Berlin Baron
Beyens vom 24. Oktober (BelgischeAktenstücke 1905—1914, S. m) hät¬
ten die wenig geschickten Anspielungen der Proklamation auf ein mög¬
liches Eingreifen Rußlands in Berlin einen schlechten Eindruck hinter¬
lassen. Man glaube, wahrlich mit Recht, daß die panslawistischen Gefühle
des russischen Volkes nicht noch gesteigert zu werden brauchten. Auch
der französische Botschafter Jules Cambon teilte nach Baron Beyens diese
Auffassungen, und er tadelte herbe das Verhalten der russischen Aus¬
landsvertreter, das auf ein Schüren der panslawistischen Agitation hin¬
auslaufe. «L'Ambassadeur de France qui doit avoir des raisons parti¬
culières de parler ainsi, ma répété à diverses reprises que le plus grand
danger pour le maintien de la paix européenne consiste dans l'indiscipline
et la politique personelle des Agents russes à l'étranger. Ils sont presque
tous d'ardents panslavistes et c’est à eux qu’il faut en grande partie
imputer la responsabilité des événements actuels.»
Nr. 658.
Königlich serbische Gesandtschaft
an das k. u. k. Ministerium des Äußern.1)
Wien, 18. Oktober 1912.
La Légation Royale de Serbie est chargée par son Gouvernement de
communiquer au Gouvernement Impérial et Royal ce qui suit:
L'anarchie qui règne en Turquie et qui trouble si profondément le
repos et la sécurité des pays voisins s’étant aggravée depuis quelque
temps, les Grandes Puissances ont jugé nécessaire de prendre en main
la réalisation des réformes prévues par l’Art. 23 du Traité de Berlin. En
réponse à cette dernière expression de la volonté collective de l’Europe,
la Sublime Porte a eu recours à un procédé qui lui a servi plus d’une
fois : elle a déclaré qu’elle appliquera des réformes sérieuses aussi bien en
Turquie d’Europe que dans ses provinces d’Asie mais qu’elle ne croit pas
qu’une ingérence étrangère dans l’application sera profitable à l’œuvre
*) österreichisches Rotbuch 1912, Nr. 54, S. 33.
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