Volltext: XVII. Jahresbericht des öffentlichen Mädchen-Lyzeums in Linz 1906 (17. 1906)

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pare aujourd'hui comme un marie.« En s'habillant il demanda une 
chemise de plus. »La saison est si froide, dit-il, que je pourrais 
trembler; quelques personnes l'attribueraient peut-etre ä la peur; 
je ne veux pas qu'une teile supposition soit possible.« Le jour 
ä peine leve, l'eveque arriva et commen9a les exercices religieux; 
comme il lisait dans le vingt-septieme chapitre de l'Evangile selon 
saint Mathieu, le recit de la Passion de Jesus Christ: »Mylord lui 
demanda le roi, avez-vous choisi ce chapitre comme le plus appli¬ 
cable ä ma Situation?« »Je prie Votre Majeste de remarquer,« 
repondit l'eveque, »que c'est l'Evangile du jour, comme le prouve 
le calendrier.« Le roi parut profond^ment touche et continua ses 
prieres avec un redoublement de ferveur. Vers dix heures, on frappa 
doucement ä la porte de la chambre. Herbert demeurait immo¬ 
bile: un second coup se fit entendre, un peu plus fort, quoique 
leger encore: »Allez voir qui est la dit le roi. C'etait le colonel 
Hacker. »Faites le entrer,« dit-il. »Sire,« dit le colonel ä voix 
basse et ä demi tremblant, »voici le moment d'aller ä Whittehall; 
Votre Majeste aura encore plus d'une heure pour s'y reposer.« — »Je 
pars dans l'instant,« repondit Charles, »laissez-moi.« Hacker sortit: 
le roi se recueillit encore quelques minutes; puis prenant l'eveque 
par la main: »Venez, dit-il, partons!« Herbert ouvrez la porte; 
Hacker m'avertit pour la seconde fois et il descendit dans le parc 
qu'il devait traverser pour se rendre ä Whittehall. Plusieurs 
compagnies d'infanterie l'y attendaient, formant une double haie 
sur son passage; un detachement de hallebardiers marchait en 
avant, enseignes deployees; les tambours battaient; le bruit couvrait 
toutes les voix. A la droite du roi etait l'eveque; ä la gauche, 
tete nue le colonel Tomlinson, commandant de la garde, et ä qui 
Charles, touche de ses egards avait demande de ne point le quitter 
jusqu'au dernier moment. II s'entretint avec lui pendant la route, 
lui parla de son enterrement, des personnes ä qui il d&sirait que 
le soin en füt confie, l'air serein, le regard brillant, le pas ferme, 
marchant meme plus vite que la troupe, et s'etonnant de sa lenteur. 
Un des officiers de service, se flattant sans doute de le troubler 
lui demanda, s'il n'avait pas concouru avec le feu duc de Buckingham 
ä la mort du roi, son pere? »Mon ami,« lui repondit Charles avec 
mepris et douceur,. »si je n'avais pas d'autre peche que celui-lä 
j'en prends Dieu ä temoin, je t'assure que je n'aurais pas besoin 
de lui demander pardon.« Arrive ä Whittehall, il monta legere- 
ment l'escalier traversa la grande galerie et gagna sa chambre ä »
	        
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