Volltext: Band II. (II. / 1919)

Lettre officielle adressée par le 
Chancelier de l’Autriche Alle¬ 
mande et Secrétaire d’Etat aux 
Affaires Etrangères M. Charles 
Renner au Président de F Assem¬ 
blée Nationale M. Charles Seitz. 
Monsieur le Président ! 
Par ma dépêche d’hier j’ai consenti à me 
charger de la direction du Département des affaires 
étrangères que l’Assemblés Nationale a bien voulu 
me confier en vertu d’un vote unanime. Ce n’est 
que sous la contrainte des circonstances que je 
me suis résigné à cette solution et non sans le 
plus sincère regret que notre pays devra —pour 
des raisons de convenance diplomatique — re¬ 
noncer dans l’administration des affaires étrangères 
à la collaboration proéminente de M. Bauer. Ma 
résolution a toujours été rendue plus facile par 
ce fait que le centre de toute notre politique 
étrangère repose pour le moment dans les négociations 
de Paix à St. Germain, tâche dont l’Assemblée 
Nationale m’avait chargée antérieurement. Or, 
l’avantage qui découle incontestablement de cette 
réunion et simplification dans l’expédition des 
affaires, est largement compensé par la perte que 
je subis étant privé du précieux concours prêté 
par M. Bauer à nos travaux. Sa haute compé¬ 
tence au sujet de relations extérieures des Etats, 
son instruction précise sur les problèmes poli¬ 
tiques et sociaux ainsi que sur les mouvements 
qui s’y produisent, sa connaissance approfondie 
des facteurs -agissant sur le terrain international 
constituent des qualités qu’on ne saurait remplacer 
et dont il est dur de se passer à l’instant même 
où il y va de notre avenir et de notre existence. 
La lutte contre tout ce qui menace la vie 
d’un peuple auquel notre traivail appartient est 
bien plus grave que les pessimistes les plus noirs 
n’auraient pu l’imaginer. Contre ce peuple paisible 
et rudement éprouvé des monts de préjugés et 
d’idées fausses se sont dressés à l’étranger. On n’y 
Gsftzielles Schreiben des Staats- 
karqlers und Staatsjekretars für 
Autzeres von Dmtsch-Werreich 
Dr. Karl Kenner an dm Prast- 
denten der Uationalverjammlung 
ferai Karl Seitz. 
Herr Prasident! 
Jch habe bereits in meiner gesirigen Depesche 
erklart, datz ich die nür durch den Beschlutz der 
Nationalversammlung anvertraute Leitung des Staats- 
amtes für Autzeres übernehuie und habe mich dazu 
entschlossen, unter dem Zwange der Umstande und 
mit dem lebhaften Bedauern, datz unser Land ans 
Rücksichten diplomatischer Zweckmatzigkeit auf die 
unschatzbaren Dienste Dr. Otto Bauers in unserem 
Autzenamte verzichten mutz. Erleichtert Hat mir meine 
Entschlietzung der Umstand, datz das Schwergewicht 
unserer Autzenpolitik zurzeit in den Friedensverhand- 
lungen zu St. Germain liegt und die National¬ 
versammlung mich mit diesen schon vorher betraut 
hatte. Der unbestreitbare Vorteil der Vereinfachung 
der Geschaste wird allerdings wettgemacht dadurch, 
datz ich bei den Verhandlungen des wertvollen 
taglichen Beirates Bauers entraten mutz. Seine 
volle Beherrschung aller auswartigen Beziehungen 
der Staaten, die genaue Kenntnis der politischen 
und sozialen Verhaltnisse und Bewegungen derselben 
und seine seltene Vertrautheit mit dem Personal- 
stand der internationalen Politik sind unersetzbar 
und gerade jetzt, wo wir den Kampf uni unsere 
kunftige Existenz führen, schwer zu eutbehren. 
Dieser Kampf erweist sich als weit schwieriger, 
als selbst die Pessimisten gedacht haben. Eine Mauer 
von Vor- und Fehlurteilen ist gegen unser Volk im 
Ausland aufgerichtet. Man kennt dort nicht die 
staatsrechtlichen Verhaltnisse, unter denen es zu leben 
gezwungen war, ahnt nicht den Grad semer Ein-
	        
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