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un nouvel avenir parmi les peuples, l’Assemblée 
Nationale considère une grande partie des clauses 
économiques et financières comme inexécutables; 
elle craint que notre peuple ne soit simplement 
pas à même de les supporter. 
Or, malgré tout cela, nous n’avons point 
à choisir ; le pays et le peuple ont enfin besoin 
de la Paix qui leur rouvrira le monde aux points 
de vue moral et matériel et qui seule pourra 
rendre aux masses de notre peuple les moyens 
de travailler chez lui comme à l’Étranger; nous 
avons besoin de la Paix qui ramènera enfin les 
prisonniers de guerre à leurs foyers ; nous avons 
besoin de la Paix qui entraînera la reconnaissance 
internationale de notre État, lui rendant possible 
de perfectionner dans le calme sa constitution 
nationale et de rétablir sa vie économique. 
Nous n’avons point a choisir pour cette 
autre raison que notre pays dépend des Grandes 
Puissances en ce qui concerne son approvisionne¬ 
ment en vivres, en charbon et en matières pre¬ 
mières ainsi que le rétablissement de son crédit et 
de la valeur de sa monnaie. 
L’Assemblée Nationale doit malheureusement 
tenir compte de cette» contrainte, bien qu’elle con¬ 
sidère la Paix de St. Germain comme injuste 
sous le rapport national, funeste sous le rapport 
politique et inexécutable sous le rapport écono¬ 
mique. Au point de vue politique et national, 
elle doit en rejeter la responsabilité sur les Puis¬ 
sances; au point de vue économique, elle ne 
peut qu’attendre de connaître les desseins conçus 
par les Puissances quant à l’exécution des Clauses 
économiques et financières. L’Assemblée Nationale 
attend que les promesses faites par les Puissances 
dans leur réponse seront accomplies; elle consi¬ 
dère la Société des Nations comme la juridiction 
appelée à rendre également à notre République 
son droit et à le lui assurer pour l’avenir et elle 
charge de Chancelier de signer le Traité de Paix. 
Annexe 2. 
Protestation des pays autrichiens 
allemands. 
Vienne, le 5 septembre 1919. 
À la 
Commission Generale de l’Assemblée Nationale 
autrichienne allemande 
à Vienne. 
C’est aujourdhui que le Gouvernement et 
la Représentation du Peuple autrichien allemand 
ont a décider s’ils veulent signer le Traité de Paix, 
sammlung etnen grohen Teil ber wirtschaftlichen 
und finanziellen Bedingungen fur undurchführbar 
und befürchtet, dah unser Volk sie einfach nicht er- 
tragen kann. 
Dennoch bleibt ihr keine Wahl: Land und 
Volk brauchen den endlichen Frieden, der ihnen die 
Welt moralisch und wirtschaftlich wieder offnet und 
den Massen unseres Volkes daheim und in der 
Fremde wieder Arbeit schaffen kann; sie brauchen 
den Frieden, der die Kriegsgefangenen endlich den 
Jhrigen wiedergeben wird; sie brauchen den Frieden, 
der die volkerrechtliche Anerkennung des Staates 
bewirken und ihrn den ruhigen Ausbau seiner Ver- 
fassung und die Wiederherstellung seiner Volks- 
wirtschaft moglich machen soll. 
Es bleibt ihr auch deshalb keine Wahl, weil 
unser Land in der Versorgung mit Nahrungsmitteln, 
Kohlen und industriellen Rohstoffen wie in der 
Wiederherstellung seines Kredits und seiner Wâhrung 
von den Grohmachten abhângt. 
Dieser Zwangslage muh die Nationalver- 
sanunlung leider Rechnung tragen, obschon sie den 
Frieden von St. Germain für national ungerecht, 
politisch verhangnisvoll und chirtschaftlich undurch¬ 
führbar halt. Politisch und national muh sie die 
Berantwortung den Machten überlassen, wirtschaft¬ 
lich muh sie abwarten, welche Plane die Mâchte 
fur die Durchführung der wirtschaftlichen und 
finanziellen ^ Bedingungen haben. Sie erwartet, dah 
die ht der Antwort gegebenen Zusicherungen von 
den Machten erfüllt werden, fie sieht in dem 
Volkerbund jene Jnstanz, die berufen sein wird, 
auch unserer Republik fthr Recht wieder zu geben 
und dauernd zu sichern, und beauftragt den Kanzler, 
den Friedensvertrag zu zeichnen. 
Anlage 2. 
Protest der Lânder Deutschosterreichs. 
Wien, den 5. September 1919. 
An den 
Hauptausschuh der deutschosterreichischen National- 
versammlung 
in Wien. 
Aur heutigen Tage wurden die deutschoster- 
reichische Negierung und Volksvertretung vor die 
Entscheidung gestellt, ob sie den von den Entente-