Volltext: Band II. (II. / 1919)

et la Hongrie formaient, au point de vue de 
l’économie nationale, deux Etats complètement 
distincts chacun d’eux exerçant toutes les fonc¬ 
tions d’une économie nationale indépendante, 
c’est-à-dire que chacun des deux Etats percevait 
sur son territoire tous impôts et autres revenus, 
les dépensait pour ses propes buts et contractait 
notamment des dettes en son propre nom. Une 
union administrative entre les deux États n’existait 
que dans le domaine de certains intérêts communs, 
comme surtout au sujet des affaires étrangères, 
de l’armée de terre et de la marine de guerre. 
Cette union administrative, connue dans ses 
rapports politiques et économiques sous le nom 
de la Monarchie austro-hongroise, mais qui ne 
formait nullement une unité en tant qu’État, ne 
disposait point de revenus qui lui étaient propres. 
Les dépenses communes furent supportées par 
les deux États moyennant le versement de toutes 
leurs recettes douanières et par la répartition de 
l’excédent de ces dépenses entre eux sur le pied 
de 63*6 pourcents pour l’Autriche et de 
36*4 pourcents pour la Hongrie, proportion con¬ 
venue depuis 1908. Cette proportion ne corre¬ 
spondait ni à la superficie des deux territoires1), 
ni au chiffre de leur population1 2), ni enfin à 
leur capacité de production. Elle s’explique en 
partie par des considérations historiques , et en 
partie par le fait que dans la communauté 
dualiste la Hongrie était le partenaire dont l’in¬ 
fluence politique prévalait/ L’Autriche-Hongrie 
qui ne constituait point un État superposé sur 
l’État autrichien d’un côté et sur l’État hongrois 
de l’autre ne signifiait donc pas une personnalité 
juridique distincte et n’a jamais contracté aucune 
datte. Tout au contraire: Les deux États qui la 
composaient restaient absolument indépendants 
l’un de l’autre quant au système de leurs em¬ 
prunts. Si jamais la nécessité se présenta de 
recourir, pour un but commun, à une opération 
de crédit, c’étaient toujours les deux États in¬ 
dépendants (l’Autriche et la Hongrie) — et non 
pas la Communauté (la Monarchie austro-hon¬ 
groise) —- qui, chacun pour sa part, contractaient 
des emprunts dont le produit servait a faire face 
aux dépenses nécessaires dans l’intérêt commun. 
1) La superficie des territoires était la suivante: 
Autriche 300.006 km2 
Hongrie . 325.411 „ 
Bosnie-Hercégovine . . . 51.199 „ 
Monarchie . 676.616 km2 
2) La population (d’après l’état du 31 décembre 
1913) était la suivante: 
Autriche ..... 29,193.293 habitants 
Hongrie , . . . . 21,398.159 „ 
Bosnie-Hercégovine 1,931.802 „ 
Monarchie . 52,523.254 habitants. 
wirtschaft. Jeder ber beiden Staaten hob 
auf seinem Gebiete samtliche Staatseinnahmen nur 
fur sich selbst ettt, verausgabte fie fiir seine eigenen 
Zwecke und kontrahierte auch selbstandige Schulden. 
Nur für gewisse Zwecke waren die beiden Staaten 
zu einer Verwaltungsgemeinschaft verbundén, die 
ber Hauptsache nach die auheren Angelegenheiten, 
das Landheer und die Kriegsmarine umfatzte. Diese 
Verwaltungsgemeinschaft, die nian politisch und 
volkswirtschaftlich als ,/6sterreichis ch-ungarisch e 
Monarchie" bezeichnete, die aber staatswirtschaftlich 
fente Einheit war, verfügte liber keine eigenen 
Einnahmen; ihre gemeinsamen Ausgaben wurden 
vielmehr in ber Art aufgebracht, datz die beiden 
Teilnehmer der Gemeinschaft ihre Zolleinnahmen 
für Gemeinschaftszwecke widmeten und darüber 
hinaus die Ausgaben der Gemeinschaft nach eutent 
Beitragsverhaltnisse (Quote) bestritten, das seit déni 
Jahre 1908 dem Staate Üsterreich 63 6 Prozent 
und dem Staate Ungarn 36 4 Prozent anlastete. 
Dièses Beitragsverhaltnis entsprach nicht der Grotze 
der beiden Staatsterritorien ^), nicht der Zahl der 
Bevülkerung2) und auch nicht der wirtschaftlichen 
Leistungsfâhigkeit; es erklart sich nur teils historifch 
und teils ans der Tatsache, dah Ungarn in der 
dualistischen Gemeinschaft der politisch. einfluhreichere 
Teil war. Da Lsterreich-Ungarn keinen Oberstant 
mit Rechtspersünlichkeit darstellte, ging es auch keine 
Schuldverbindlichkeiten ein; vielmehr war auch die 
Anleihegebarung in den beiden Staaten vollkommen 
voneinander getrennt. War es notwendig. sur irgend- 
einen Gemeinschaftszweck Kredit in Anspruch zu 
nehmen, so nahm niemals die Gemeinschaft (Üster- 
reichifch-ungarische Monarchie), sondern nur jeder 
der beiden Staaten (Osterreich und Ungarn) für 
seinen Teil Anlehen auf, berett Erlose bctmt für 
gemeinschaftliche Zwecke verwendet wurden. 
9 Die Staatsterritorien umfahten: 
6sterreich 300.006 km2. 
Ungarn 325.411 „ 
Bosnien-Hercegovina . . . 51.199 „ 
Monarchie. 676.616 kma. 
2) Die Bevülkemng (berechnet für den 31. Dezember 
1913) betmg: 
Üsterreich 29,193.293 
Ungarn 21,398.159 
Bosnien-Hercegovina . . . 1,931.802 
Monarchie. 52,523.254
	        
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