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Quant à l'intention du comte Berchtold de discuter au moment 
donné le thème des compensations, il est évident qu'un accord sur ce 
point est urgent, car tant qu'il ne sera pas fait et qu'un doute peut 
subsister sur l'interprétation que l'Autriche donne à l'article VII, 
l'Italie ne peut pas suivre une politique de nature à faciliter actuelle¬ 
ment ou plus tard des occupations temporaires ou définitives de la 
part de l'Autriche-Hongrie, et doit au contraire favoriser tout ce 
qui diminue la probabilité de telles occupations tout ent tâchant 
concilier autant qüe possible cette ligne de conduite imposée par la 
sauvegarde d'intérêts vitaux, avec son vif désir de resserrer de plus 
en plus les rapports intimes entre les deux puissances alliées qui ont 
fait tant de progrès dans ces dernières années et qui doivent en faire 
encore d'autres sur la base de l'harmonie et de la conciliation des 
intérêts réciproques pour le bien des deux pays. 
Nous espérons par conséquent que les conversations amicales 
sincères et loyales qui ont lieu en ce moment entre les trois puissances 
alliées à Vienne et à Berlin aboutissent aussitôt que possible à un 
résultat permettant leur collaboration dans une politique commune.» 
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Graf Szécsen an Grafen Berchtold 1 
Telegramm Nr. 136 Paris, den 29. Juli 1914 
Aufg. 6 Uhr § M. p. m» 
Eingetr. 10 Uhr •/. a. m. 30./7. 
Chiffre 
Es scheint unzweifelhaft, daß Frankreich gewisse militärische 
Vorbereitungen trifft, wie dies lediglich von den Zeitungen vielleicht 
mit gewisser Übertreibung verkündet wird. 
Streng vertraulich erfahre ich, daß Baron Schoen diese Vor¬ 
bereitungen heute bei Herrn Viviani zur Sprache bringen und darauf 
hinweisen soll, daß Deutschland unter diesen Umständen gezwungen 
werden könnte, ähnliche Maßnahmen zu treffen, die natürlich nicht 
.geheim bleiben könnten, und deren Bekanntwerden in der Öffent¬ 
lichkeit große Aufregung verursachen würde. So könnten beide 
Länder, trotzdem sie nur den Frieden anstreben, zu einer wenigstens 
teilweisen Mobilisierung gedrängt werden, was gefährlich wäre. 
Baron Schoen soll weiters erklären, daß Deutschland lebhaft 
wünsche, den Konflikt zwischen uns und Serbien lokalisiert zu sehen 
und hiebei auf die Unterstützung Frankreichs zähle. 
1 Vgl. die Fassung im Österreichisch-ungarischen Rotbuch, Nr. 45.